Mur Commémoratif de la Guerre du Vietnam - Washington DC
Vétéran : (à Jarod) Croix du mérite. Aviation. Je me trompe ?
Jarod : C'était à mon père.
Vétéran : Son nom est là ?
Jarod : J'ignore où il a combattu. Je ne l'ai pas connu. Tous ces noms... Combien de pères
n'ont pas connu leurs enfants ?
Vétéran : Trop. Vous savez que votre père a été un héros pour mériter ça. Gardez-la précieusement, comme son souvenir.
Denise Clements : (aux vétérans présents) Vous avez connu mon père ?
Vétéran : Encore elle !
Denise Clements : 1re classe Mark Clements, compagnie Bravo.
Jarod : Vous la connaissez ?
Vétéran : Elle vient ici depuis 10 ans pour faire mettre le nom de son père sur le mur.
Denise Clements : (aux vétérans) Qui Nhon, en 71 et 72 ? Dans les rangers ?
Un vétéran : Désolé.
Jarod : S'il est mort à la guerre, son nom devrait y être !
Vétéran : Seuls les héros ont leur place ici.
Deux militaires : (en saisissant Denise) On vous a prévenue. Suivez-nous.
Denise : Attendez ! Le nom de mon père devrait être là. Il a sa place sur ce mur.
Appartement de Jarod
Jordan Brock, présentateur dans un vieux reportage TV : Ce soir,l'histoire tragique d'une trahison au Vietnam, par Jordan Brock. Arrache-orteil, on surnomme ainsi les mines à pression. On marche dessus, on entend "clic". On retire son pied et on n'entend plus rien. Les renseignements militaires ont découvert que Mark Clements vendait des informations
aux Viêt-Congs. C'est ici, sur une de ces mines, que la trahison de Clements a pris fin.
Ayant trouvé des documents secrets sur lui, le Lt McClaren en a été témoin.
Lt McClaren : Mark Clements était comme un frère. J'aurais donné ma vie pour lui. Mais c'était un traître. Pourquoi a-t-il changé de camp ? Il nous a tous déçus. Ce gamin est la mascotte de l'unité. Il vit à la base et a tout vu.
Duc : (à la demande McClaren) Mark rencontrer Viêt-Congs. J'entends clic. J'entends explosion. Mark, ami à moi. Je vois Mark mourir.
Jordan Brock : C'était Jordan Brock.
Terrain d'entraînement - Stanfield - Lost Hills - Virginie
McClaren : Ouvrez l'oeil ! Vous l'avez vu ? Il est par là. Continuez !
Soldat : Près des arbres !
McClaren : Padia ?
Soldat 2 : Je l'ai.
McClaren : (à la fin de l'entraînement) Où êtes-vous ? Vous êtes où, bon sang ?
Jarod : (quittant son camouflage) Vous avez perdu ça.
McClaren : Bravo. Où avez-vous appris le camouflage ?
Jarod : Je sais me fondre dans le paysage.
McClaren : Formidable !
Haut-gradé : J'ai visionné la vidéo. Ces caméras pour casque, comment vous appelez ça ?
Jarod : Des caméras aniscopiques.
Haut-gradé : L'équivalent de CNN pour Tempête du Désert. On se prendra tous pour Rambo.
Jarod : Qui ?
Haut-gradé : Marrant ! Si ces caméras marchent bien, le Capitole fera tout pour vous aider.
McClaren : C'est le but.
Haut-gradé : Il me faut des analyses comparatives pour le député Stanfield, chargé du financement.
McClaren : (en le voyant partir) Fouine de bureaucrate ! Jarod Patton. Adjudant Hancock
et sergent-chef Padia.
Hancock : Attention, elle est féroce comme un pit-bull.
McClaren : Bienvenue dans l'opération "Coup de balai".
Jarod : Une mission avec la Colombie pour éliminer la fabrication de narcotiques.
McClaren : Une grosse quantité de coke est en route vers une fabrique de Cartagena appartenant à...
Alyssa Padia : Esteban Largo.
McClaren : Portez votre bip 24 h sur 24.
Le Centre
Debbie : Papa ? Je suis censée être ici ?
Broots : Bien sûr. On va bien s'amuser. Regarde. Assieds-toi. Tu as ta Betsy. C'est sympa, non ? Tu peux dessiner. Il suffit que tu restes là et que tu sois très sage jusqu'à ce qu'on rentre. Et après, on s'amusera tous les deux. (Sydney et Miss Parker arrivent) Pas sûr.
Miss Parker : J'ai loupé votre exposé sur les crèches?
Broots : Sa nounou a la rougeole et sa marraine n'est pas là. Quel autre choix avaisèje?
Miss Parker : Essayez les "pages jaunes" à "B" pour "Baby-sitter".
Broots : Pas question de laisser ma fille à une inconnue. Désolé mais elle reste ici avec moi. (moins péremptoire que 10 secondes plus tôt) Si vous êtes d'accord.
Miss Parker : (capitulant) Assurez-vous que la mioche ne m'approche pas.
Broots : Oui, oui, sans souçis, merci. (le téléphone sonne, il répond) M. Raines. (il écoute ce qu'il lui dit) J'adore Miami. Tout de suite. Jarod a piraté la base de données de Miami. Mr Raines veut que j'aillefaire un inventaire. (il se tourne vers Sydney) Vous pourriez garder Debbie ?
Sydney : Désolé, je supervise des jumeaux pour une expérience sur le sommeil.
Miss Parker : (voyant que tout le monde se tourne vers elle) N'y songez même pas.
Broots : (suppliant) C'est l'affaire d'un jour, deux au maximum.
Miss Parker : Je ne suis pas Mary Poppins.
Sydney : (volant au secours de Broots) Ca pourrait régler des problèmes liés à votre enfance.
Miss Parker : (exaspérée) Ca ne finit jamais avec vous ! (elle regarde Debbie puis son père) Vous me revaudrez ça.
Broots : Oh oui, tout ce que vous voudrez! Merci.
QG de la Compagnie Bravo
Jarod : De la gelée ? C'est un dessert ?
Hancock : Comme à la cantine ! Vous ne vous rappelez pas?
Jarod : On m'apportait toujours mes repas.
Hancock : Vous vous nourrissiez seul ?
Jarod : En général. Si la gélatine est molle, l'ananas reste au fond. Si elle est trop dure,
les morceaux restent dessus. Il faut attendre la viscosité adéquate pour ajouter les morceaux. Et c'est bon ! (il voit une vieille photo) C'est le capitaine ?
Alyssa Padia : Oui, au Vietnam. Son heure de gloire.
McClaren : Ce qui me manque le plus ? Mes cheveux.
Jarod : Compagnie Bravo. Qui Nhon. Vous voyez toujours les hommes ?
McClaren : Celui qui vit encore : Barney Stanfield.
Jarod : Le député.
McClaren : Ce bidasse était sous mes ordres !
Jarod : J'ai rédigé le rapport comparatif sur les caméras que l'assistant de M. Stanfield
voulait. J'ai comparé des fabricants japonais et américains.
McClaren : Vos conclusions ?
Jarod : Achetez américain.
McClaren : Padia ! Apportez ça au Capitole.
Jarod : Vous permettez ? Je voudrais remettre ça au député. Je n'ai jamais approché
le pouvoir de si près.
Maison de Miss Parker
Miss Parker : Que ce soit bien clair. Il y a des règles ici. On ne court pas, on ne joue pas, on ne met pas les pieds sur les meubles. Pas de bruit, ce qui inclut les pleurs et les jérémiades. Sois invisible et on s'entendra bien.
Debbie : Vos habits sont jolis.
Miss Parker : Ne touche pas mes affaires. Surtout mes vêtements. (le téléphone sonne)) Quoi ? Attendez. (elle s'eloigne et Debbie en profite pour s'approcher du paquet cadeau qui traîne dans l'armoire de Miss Parker) Que fais-tu ?
Debbie : (paniquée et apeurée) Rien !
Miss Parker : (furieuse) Je t'ai dit de ne toucher à rien !
Congrès - Washington DC
Jarod : M. Stanfield, le rapport du capitaine McClaren.
Stanfield : Comment va ce vétéran ?
Jarod : Toujours chauve !
Beckwith : (éclatant de rire) Ce type me plaît. Député Leon Beckwith, de Louisiane.
Jarod : Vous avez présidé un comité sur le Vietnam.
Beckwith : Vous êtes électeur ?
Jarod : Non, monsieur. Mais j'ai participé à la victoire de Nixon en 72.
Beckwith : (riant à nouveau) Il me plaît ! Enchanté.
Jarod : Moi de même.
Stanfield : J'espère que vous aimez les cigares.
Jarod : Santiago Caribe.
Stanfield : Réserve personnelle. Il faut des relations pour en trouver.
Secrétaire de Stanfield : Denise Clements est encore là.
Stanfield : (soupirant) Faites-la entrer.
Jarod : Un problème ?
Stanfield : Une tragédie ! Qui ne s'effacera pas, hélas. (à Jaord qui s'apprête à partir) Restez, je vous prie.
Denise Clements: Désolée de vous déranger.
Stanfield : (apaisant) J'ai deux filles. J'espère être aussi aimé que votre père. Asseyez-vous.
Denise Clements: J'ai parlé au caporal Ethington qui a connu un certain Duke. Dans une lettre, mon père évoque un dénommé Duke qui l'aidait à attraper un traître. Pas à agir comme tel. Si c'est le même Duke, il lavera le nom de mon père.
Stanfield: On a souvent parlé de cette lettre. C'est une preuve indirecte, quoi que ce Duke ait à dire. S'il vient à la prochaine réunion, je l'écouterai.
Denise Clements : Merci.
Jarod : (après son départ) Son père était dans votre compagnie.
Stanfield : Mark Clements est le dernier homme qu'on aurait imaginé en traître. Elle ne renonce pas à ses convictions.
Devant le Congrès
Jarod : Quelqu'un a dit : "Un vieux soldat ne meurt jamais, il s'efface simplement peu à peu." On ne peut pas en dire autant de son souvenir. Je crois qu'il se renforce.
Denise Clements : Qui êtes-vous ?
Jarod : Quelqu'un qui ne prend pas votre père pour un traître. Je m'appelle Jarod. Ca doit être dur pour vous.
Denise Clements : C'est toute ma vie. Après la mort de ma mère, j'ai compris combien il était important qu'il ait son nom sur ce mur. Renoncer reviendrait à accepter sa culpabilité. (elle montre un document au caméléon) C'est la dernière lettre de mon père, ça remonte à 72. "Duke a découvert qu'un des hommes vend des secrets à l'enneli. Si j'apprends qui c'est,
je le plains."
Jarod : Le vrai traître aurait découvertque votre père l'avait identifié et l'aurait piégé.
Denise Clements : Personne ne me croit.
Jarod : Moi, je vous crois.
Appartement de Jarod
Jarod regarde une vieille simulation.
Sydney jeune : Dis-moi ce qui ne va pas sur ces dessins.
Jarod enfant : Il manque la cheminée. La porte est à l'envers. Il manque un poteau. Et les chiffres sont inversés.
Sydney : Regarde de plus près.
Jarod enfant : L'ombre de la pile de bois. Elle est faussée. Ca m'a échappé.
Sydney : C'est le cas de la plupart des gens. Leurs yeux ne voient que l'évidence. Mais pour optimiser ton don, tes yeux doivent tout voir.
Jarod regarde désormais le reportage de Jordan Brock.
Duc : Mark, ami à moi. Je vois Mark mourir.
Jarod : Salut, Duke.
Maison de Miss Parker
Miss Parker : (à Broots au téléphone) Comment ça, ça sera plus long que prévu ?
Broots : Je fais de mon mieux.
Miss Parker (à Debbie qui fait trop de bruit en jouant au ballon) Tu permets ?
Broots: Et Debbie ?
Miss Parker : Ca va. Vous devriez vous inquiéter pour moi.
Broots : Je reviens dès que possible.
Un peu plus tard, Miss Parker se coiffe et se rappelle que sa mère la coiffait quand elle était enfant.
Miss Parker jeune : Maman, apprends-moi à me coiffer. (Catherine commence à la coiffer puis, à travers le reflet du miroir, sa fille voit un paquet cadeau) Tu l'as reçu ?
Catherine Parker : On l'ouvrira après l'école.
Retour au présent.
Debbie : Vous avez de beaux cheveux. Vous pouvez me coiffer ?
Miss Parker : Je n'ai pas le temps.
Debbie : Pourquoi êtes-vous si méchante ?
Miss Parker : Je suis née comme ça.
Debbie : C'est pas vrai.
Studio de Duc
Duc : Vous voulez être riche ? Bien sûr ! Je suis là pour vous y aider ! Avec ma nouvelle vidéo,
"Comment devenir vite riche !" Mon nom Lenny Duc. Je suis arrivé ici dans tout petit bateau et maintenant, j'ai gros bateau ! Rêve américain, numéro un !
Producteur : Coupez ! Parfait, Lenny. Pause déjeuner !
Duc : (à une mannequin) J'ai réservé une table au restaurant, vous venez ?
La mannequin : Je ne pense pas.
Jarod : Excusez-moi. M. Duc ? Je suis un de vos fans.
Duc : 99,95 $ plus les frais de port et le rêve est à vous.
Jarod : Et quel rêve ! Un jeune Vietnamien qui arrive ici sans rien et qui construit cet empire. Vous me rappelez un petit garçon vu aux actualités qui parlait d'un G.l., mort en traître, soi-disant. Comment il s'appelait ? Ah, oui. Mark Clements...
Duc : (troublé) Je ne comprends pas.
Le bip de Jarod sonne. Son supérieur lui ordonne de rentrer à la base.
Jarod : Désolé de vous avoir dérangé. Bonne journée.
Pendant l'opération à Cuba
Radio : Opération "Coup de balai", la cible est à 2 h. Bonne chance.
Un soldat : Ils ne se doutent pas qu'on est là.
Jarod : Ils vont s'en apercevoir.
QG de la Compagnie Bravo
McClaren : Esteban Largo a dû être furieux. Bien joué, lieutenant.
Jarod : Fier d'avoir participé.
McClaren : Vous aimez les cigares ? C'est un Santiago Caribe.
Jarod : Merci.
McClaren : Je vais passer à la télé.
Alyssa Padia : (après que McClaren se soit éloigné) Il ne m'a jamais offert de cigare, alors que j'aime ça. Que faites-vous ?
Jarod : (visionnant les vidéos de la mission) Vous ne remarquez rien ?
Alyssa Padia : Le C-4 a du répondant !
Jarod : Regardez les débris. Il n'y avait rien dedans.
Alyssa Padia : Il y a des bidons, de la poudre brûlée, du matériel de labo.
Jarod : Assez pour traiter cent tonnes de coke ?
Alyssa Padia : Quoi ?
Jarod : Quelqu'un a prévenu Largo de notre arrivée. Il enlève tout et laisse juste assez de preuves pour que ça soit crédible.
Alyssa Padia : Qui ferait ça ?
Présentateur TV : Avec la destruction de cette fabrique de cocaïne, la lutte contre la drogue avance. Voici le capitaine McClaren, cerveau de l'opération.
Jarod regarde son cigare puis dit :
Jarod : Il faut des relationspour en trouver. Ils ont vraiment des relations.
Au Congrès
Beckwith : Bien, continuons. Suivant ! 1re classe Mark Clements. Miss Clements, avez-vous du nouveau à ce sujet?
Denise Clements : En effet. Un caporal de la 185e division...
Beckwith : Vous disiez ?
Denise Clements : Il s'agit de Duke, mentionné par mon père.
Beckwith : Ce Duke est là pour témoigner ?
Denise Clements : Je ne l'ai pas trouvé. Mais mon père n'était pas un traître. Vous pourriez écouter ?
Beckwith : Avez-vous du nouveau à ce sujet ?
Denise Clements : Non, mais si vous me laissiez un peu de temps...
Beckwith : Désolé.
Denise Clements : Ecoutez-moi !
Beckwith : Suivant !
Denise Clements : Pourquoi vous n'écoutez pas ?
Stanfield : Je suis au regret de vous dire ceci, mais pour être direct, votre père n'aura jamais
son nom sur ce mur. Nous avons d'autres affaires à régler.
Sur les marches devant le Congrès.
Jarod : Vous abandonnez ?
Denise Clements : Je vois la réalité en face. Peut-être que je ne trouve pas Duke parce qu'il n'existe pas. Peut-être que je ne trouve aucune preuve pour défendre mon père parce qu'il n'y en a pas. Peut-être qu'il n'y en a pas parce que mon père était...
Jarod : Enfant, on m'a enlevé à ma famille. Je ne sais pas qui ils sont. Ni qui est mon père. Je n'ai que ça. (il lui montre la croix de l'aviation) C'est tout ce qui me rattache à lui. Jamais je ne renoncerai à le chercher ou à chercher ma famille. Ne renoncez pas à votre famille.
Denise Clements : Je n'ai plus la force de continuer toute seule.
Jarod : Vous n'êtes pas seule.
Le Centre - Salle de simulations
Sydney : (à Miss Parker) Ils sont éveillés depuis plus de 90 h.
Miss Parker : En votre compagnie, c'est un record. (elle craque) Débarrassez-moi de cette gamine. Faites-lui faire une simulation.
Sydney : (outré) Ca n'est qu'une enfant.
Miss Parker : (excédée) Elle n'écoute pas ! Elle fouille partout. Je l'ai toujours dans les pattes. Un vrai chihuahua !
Sydney : Vous êtes énervée parce qu'elle a trouvé le cadeau de votre mère. Broots a appelé.Il s'inquiète pour le bien-être de sa fille.
Miss Parker : Il est temps qu'il s'inquiète pour le mien. Elle fait exprès de m'énerver.
Sydney : (psychologue, comme toujours) Debbie n'essaie pas de vous énerver mais d'être comme vous. Elle sent inconsciemment que vous partagez une similarité quant à l'abandon maternel.
Miss Parker : Vous êtes capable d'avoir une conversation normale ?
Sydney : C'est un mécanisme adaptatif d'imitation. Elle sent la façon dont vous en êtes sortie et espère pouvoir aussi s'en sortir un jour. Il faut donc laisser cette relation s'épanouir.
Miss Parker : Ca me ferait plaisir si, pour une fois, vous étiez dans mon camp.
Sydney : Il ne s'agit pas de camp mais de l'intérêt de l'enfant. En projetant votre colère
sur Debbie, vous déplacez la colère contre l'enfant que vous étiez.
Miss Parker : Et pourquoi je suis en colère,Dr Spock ?
Sydney : Vous vous sentez coupable de la mort de votre mère.
Studio de Duc
Directeur : Ca n'est qu'une copie de travail. (il passe la vidéo de la pub à Duc) Vous voulez avoir une grande maison, une grosse voiture ? De belles filles ? Bien sûr que oui ! (la vidéo change soudain pour diffuser le reportage de Brock)
Duc enfant : Je vois Mark mourir. Mark était mon ami.
Director : Que se passe-t-il ?
Jarod: Incident technique.
Duc : Vous êtes qui ?
Jarod : Quelqu'un qui cherche la vérité. Pourquoi avoir corroboré son histoire ? McClaren vous a menacé ?
Duc : Vous ne savez rien.
Jarod : Stanfield et lui tuyautent un gros bonnet de la drogue. Et ça ne date pas d'aujourd'hui.
Duc : Vous ne vous rendez pas compte.
Jarod : Je comprends. Vous n'étiez qu'un enfant. McClaren offre de vous libérer de la guerre. Vous appuyez son histoire à la télé et il vous met sur un bateau pour les USA.
Duc : C'était... un avion. McClaren a mis ma famille dans un avion. Je dis bateau dans la pub
pour faire vendre.
Jarod : La guerre est finie. Elle doit finir pour Denise Clements.
Duc : Je nettoyais la tente de McClaren et j'ai vu des documents secrets. J'en ai parlé à Mark.Il voulait prendre McClaren en flagrant délit avant de l'accuser de trahison. Ce soir-là, on a suivi
McClaren dans une clairière au nord du camp.
Jarod : C'était un piège.
Duc : McClaren se savait démasqué par Clements et voulait qu'il le suive. Il avait posé des mines.
Jarod : Clements a entendu le clic en marchant sur l'arrache-orteil ?
Duc : Oui, il l'a entendu. Mais il n'a pas marché dessus.
Jarod : Vous ?
Duc : Mark a transféré son poids pour que je puisse me dégager.
Jarod : Il a pris votre place.
Duc : Et McClaren est arrivé. Il savait que Clements ne bougerait pas. Alors, il a tiré. Il n'est pas mort sur le coup. McClaren l'a regardé se vider de son sang. Il a mis les documents secrets sur lui, faisant passer Clements pour un traître. J'entends encore ce clic. Je sens le feu de l'explosion. Vous croyez la guerre finie ? Elle ne sera jamais finie pour moi.
QG de la Compagnie Bravo
Jarod : (à McClaren) Excusez-moi. Ca vient du bureau de M. Stanfield.
McClaren lit le mot suivant , "Rendez-vous au terrain d'entraînement", avant de pâlir
Jarod : Tout va bien ?
McClaren : Oui, ça va.
Maison de Miss Parker
Debbie : Pardon. Je peux revenir plus tard.
Miss Parker: Entre.
Debbie : Vous êtes sûre ?
Miss Parker : Assieds-toi. (elle lui cède sa place dvant la coiffeuse) Et si je te coiffais ? Désolée de m'être mise en colère tout à l'heure. Mais ce cadeau m'a été offert par ma mère et... personne d'autre que moi n'y a touché depuis longtemps.
Debbie : Pourquoi ne pas l'avoir ouvert ?
Miss Parker : Je ne sais pas trop. J'ai voulu le faire un millier de fois. Mais... c'était tellement parfait... Le papier qu'elle avait choisi et la façon de nouer le ruban, c'était tellement ma mère.
Debbie : Votre maman est morte, hein ?
Miss Parker (très triste) Oui, le jour où elle m'a offert ce cadeau.
Debbie : Je ne l'aurais pas ouvert non plus.
Miss Parker (étonnée) Pourquoi ?
Debbie : Parce que si vous l'aviez fait, votre maman n'aurait plus rien eu à vous offrir.
Miss Parker : Je crois qu'il est temps. (elles déballent le paquet) Ma mère adorait ce livre. (Miss Parker pleure) On le lisait ensemble.
Debbie : (lisant le titre) Les Quatre filles du Dr March. De quoi ça parle ?
Miss Parker : (essuyant ses larmes) D'une petite fille du nom de Jo.
Debbie : Elle était heureuse ?
Miss Parker : On va voir.
Elles s'installent dans le lit de Miss Parker et la petite Debbie se colle à elle pendant que la chasseresse lui lit les premières pages du roman.
Miss Parker : "Chapitre premier - Jouer au pèlerin. Noël ne sera pas Noël sans cadeaux, marmonna Jo. C'est si affreux d'être pauvre, soupira Meg. C'est injuste que certaines aientplein de choses et d'autres, rien ! ajouta Amy en reniflant. On a papa, maman et nous, dit Beth dans son coin. Jo dit tristement : On n'a pas de père et on n'en aura pas
pendant longtemps. Elle ne dit pas jamais, mais toutes pensèrent à leur père, loin, sur le front..."
Terrain d'entraînement - Stanfield - Lost Hills - Virginie
McClaren : Barney ?
Il marche sur une mine et se fige instantanément en entendant le clic.
Jarod : Voilà un bruit désagréable.
McClaren : Jarod, Dieu merci ! Je suis content de vous voir.
Jarod : Ca ne va pas ?
McClaren : Je suis sur une mine !
Jarod : Je vais chercher de l'aide. Combien de temps tiendrez-vous ?
McClaren : Le temps qu'il faudra.
Jarod : Comme toute personne sachant ce qui l'attend si elle bouge. C'est pour ça que vous avez dû tirer sur Mark Clements. Je vais donc vous tirer dessus.
McClaren : (confus) Qu'est-ce qui se passe ?
Jarod : Que s'est-il passé à Qui Nhon ? (il tire en voyant que McClaren garde le silence) A votre place, je parlerais. La prochaine balle ne sera pas à blanc.
MClaren : (effrayé) Les renseignements avaient trouvé un traître.
Jarod : Vous avez fait porter le chapeau à Clements. Stanfield et vous, vous étiez blanchis.
McClaren : On a fait ce qu'il fallait.
Jarod: Vous vendiez des secrets au plus offrant. Dites-moi une chose. La cupidité peut faire tuer un innocent ? Le tuer ne suffisait pas. Il fallait le détruire. Vous lui avez volé son honneur. Vous avez laissé sa fille livrer un autre combat.
McClaren : Votre parole contre la mienne. Vous croyez que quelqu'un doutera de moi ?
Jarod : Grâce à la caméra, c'est aussi votre parole.
McClaren : Désamorcez cette mine, lieutenant ! Je suis votre supérieur !
Jarod : Techniquement, non. Je ne suis pas vraiment dans l'armée. Mais si ça vous rassure, je ne vous tirerai pas dans la jambe. Je viserai... plus haut. Ne mouillez pas votre pantalon. (de la gelée explose) C'est de la gelée, un dessert. Miam-miam.
Le Centre - Salle de simulations
Broots : (horrifié en découvrant que sa fille est habillée et coiffeé comme Miss Parker)
Qu'est-ce qui s'est passé ?
Miss Parker : On a fait des courses. Ca vous pose un problème ?
Broots : (à Debbie) Chérie ? Prends tes affaires, on va laisser Mlle Parker travailler.
Miss Parker : (à Broots) Elle est formidable. Prenez toujours soin d'elle. Ou je vous traquerai
et vous tuerai. Compris ?
Broots : (abasourdi mais touché) Je crois que oui.
Miss Parker : (en tendant le roman à Debbie) Lis-le en entier. C'est promis ?
Debbie : Promis.
Elle se jette au cou de Miss Parker qui ne sait pas comment réagir.
Broots : Viens, ma puce.
Père et fille s'en vont et Miss Parker regarde avec nostalgie le ruban qui fermait le dernier paquet cadeau que sa mère ait jamais réalisé.